ABBAYE SAINT-VINCENT

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 Logis Abbatial du XVIII°siècle

Le Site

 

    La septième merveille de Laon dans l'Aisne, c'est ainsi qu'on appelait l'abbatiale de l'abbaye Saint-Vincent au XVIII°. Cette dernière est implantée depuis le VII°siècle, hors les murs sur le plateau de la montagne couronnée. Cette Abbaye bénédictine ceinturée par 3 kilomètres de remparts, fait partie, avec 83 monuments de la ville classés ou inscrits au répertoire des monuments de France, du plus grand secteur sauvegardé de France.

    Le site est actuellement propriété de l’Armée. Il attend depuis plus de 9 ans un acheteur.

Chef d'Oeuvre en Péril

 

    La ville de Laon ne s’était pas portée, jusqu'à ces derniers temps, acquéreur du site, non  pas en raison du prix d’achat, mais en raison du coût d’exploitation du domaine implanté sur 7 hectares et entouré de remparts. Toutefois elle avait entre-temps changé d'avis. Elle envisageait d'implanter dans une partie du domaine une association (Un club équestre)

    Pour le reste du domaine, la commune était en pourparlers avec des investisseurs privés, dont l'objectif était de rentabiliser une opération immobilière avec de fort probables chances qu'il ne soit plus possible d'accéder au site.

    Depuis fin décembre 2000, la situation a évolué pour des raisons de procédure. (l'Union du 12/01/2001) Les Bâtiments de France ont souhaité une révision du plan de sauvegarde en raison d'un différend sur la lecture du secteur sauvegardé. Cette procédure très longue, a compromis les projets de la mairie. (L'Union du 22/02/2001) et (L'Union du 24/02/2001). On peut s'en réjouir si on est opposé à ce projet, mais le site ne va t-il pas pâtir de cette situation d'attente, en terme de dégradation?

     

Etat actuel du site

  

    Seul subsiste le logis abbatial à triple fronton de cette abbaye bénédictine qui n'est pas visitable, car l'armée est toujours propriétaire des lieux.   

    Des hangars de briques construits par les militaires au XIXe siècle sont répartis ça et là en raison de l'utilisation du site comme arsenal.  

    Sur le coté sud du logis abbatial figure un cadran solaire portant l'inscription suivante "Utere praesenti" qui signifie "sers-toi du moment présent".

    La bibliothèque au XIV° possédait 20000 ouvrages qui furent détruits lors d'un gigantesque incendie durant la guerre de cent ans. Quelques ouvrages ont pu être sauvés et sont gardés précieusement à la bibliothèque municipale. D'autres ouvrages sont dans un musée de Liège en Belgique.

    Le long du mur nord du logis abbatial subsistent les croisées d'ogive de l'église abbatiale qui fut détruite au début du XIXe siècle, comme le furent beaucoup de monuments du culte après la révolution. Elle était pratiquement aussi vaste que la cathédrale de Laon.

    A l'est, l'étang des moines qui aurait été creusé en 1082, faisait partie des 7 merveilles de Laon avec la cathédrale, l'église Saint-Martin, l'abbatiale Saint-Vincent, la tour penchée, la pierre à clous, l'os qui pend. Il fait partie des 5 merveilles de laon qui subsistent de nos jours.

    Sous le logis, un édifice souterrain aux ramifications complexes abritait les vivres et le vin de la cuve Saint-Vincent. L'actuel propriétaire des lieux (l'armée), s'est beaucoup impliqué dans la sauvegarde de ce patrimoine et notamment sous la conduite du Major Jean-Michel Desbrosse (aujourd'hui à la retraite) a dégagé d'immenses celliers médiévaux et un escalier vertigineux qui permet d'accéder à des caves à vin voûtées d'ogives quadripartites et munies d'un puits central.

    L'actuelle promenade de la Madeleine appelée aussi promenade Saint-Vincent fait le tour du domaine aux pieds des remparts. Elle servait aux vendangeurs à ramener le fruit des vendanges de la cuve Saint-Vincent

     

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